lundi 11 mars 2013

Guide de santé holistique: 8 principes de base


De nos jours, le mot holistique, est mélangé à toutes les sauces. De l'alimentation bio aux thérapies par les massages, aux suppléments de phytothérapie en passant, bien sûr par les médecines Orientales, on le retrouve partout. Ceci est révélateur d'une prise de conscience grandissante sur l'importance d'une approche globale de la santé. Je m'en réjouis, mais beaucoup de personnes se demandent ce qu'est vraiment cette histoire de santé holistique. Avec ce texte, je synthétise pour l'essentiel l'approche holistique, inspirée de l'Ayurveda, que D. Choprah enseigne à Harvard et Boston.

J'utilise ici le mot holistique dans sons sens original: "qui relève de l'holisme, qui considère le phénomène comme un tout intégré."

Ce "tout" est l'union de la pensée, du corps et de l'esprit. Cela signifie que nous sommes une totalité et non pas juste la somme d’innombrables éléments mouvants. Dans une approche holistique de la santé nous ne sommes pas divisés et lorsqu'on effectue un choix conscient, les bénéfices de celui-ci ont un impact sur chacun des aspects de notre santé. 

Notre bien-être est à la fois nourri par la qualité de alimentation, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et l'exercice physique, mais aussi par l'énergie et l'information que nous prenons à travers nos pensées et nos organes sensoriels (écouter de la musique, lire un livre, admirer un tableau, ...). Nous avons à la fois besoin de nourritures du corps et de nourritures de l'âme et ces deux sortes d'apports sont en permanente interaction afin de se compenser et se compléter.

Notre corps n'est pas une structure figée, il est en constant mouvement, à l'image d'un fleuve. Notre corps change et échange en permanence ses atomes et molécules avec le reste de l'univers. En ce moment précis des centaines de milliers d'échanges moléculaires sont en train d'avoir lieu à un niveau cellulaire et sont en train de changer nos corps plus vite que vous n'arrivez à changer votre tenue. Ces changements ne sont pas aléatoires. Ils desservent deux buts, celui d'animer la vie et celui de faire le tri dans ce qui est à préserver ou à rejeter. Pensez aux exploits de notre système respiratoire qu'à chaque inspiration oxygène nos organes et à chaque expiration nous débarrasse du dioxyde de carbone. Tout cela sans même qu'on ait à y réfléchir, juste à faire confiance et laisser faire.

Pourtant changer est également un choix. Notre corps contient un nombre infini de possibilités, mais il se tourne vers nous pour lui donner des orientations. Lorsque nous posons une intention, notre corps trouve à lui seul une voie afin de s'y adapter, même lorsqu'il s'agit d'expériences que la majorité des personnes décriraient comme "spirituelles".
Par exemple, des chercheurs ont découvert cette dernière vingtaine d'années la plasticité neuronale, c'est à dire, que contrairement à ce qui était initialement prit pour hypothèse, notre cerveau n'est pas "fixé" à la naissance. Ils ont trouvé qu'un changement de simples activités quotidiennes pouvait rapidement engendrer de nouveaux circuits neuronaux. Encore plus étonnant, des études prouvent maintenant que de simples activités mentales peuvent à elles seules altérer le cerveau. Un groupe de chercheurs en neurosciences a mené une étude auprès de moines tibétains et avec la coopération du Dalai Lama. Dans un laboratoire les moines ont été branché à des appareils d'IRM fonctionnelle (un scan du cerveau qui suit les changements en temps réel. Lorsque les moines méditaient sur la compassion les appareils d'imagerie cérébrale montraient que leurs cerveaux généraient les ondes gamma les plus intenses jamais observées en laboratoire. Les ondes gamma sont associées à la préservation des fonctions cérébrales et aux processus cognitifs supérieurs. 
Les moines avaient l'activité la plus intense dans le lobe pré-frontal gauche, une aire associée avec la joie et les états émotionnels positifs. Cette étude a eu une portée remarquable car cela a été la première fois que l'on a pu démontrer de façon concluante le fait que l'activité mentale a elle seule pouvait altérer le cerveau. Nous avons maintenant la preuve que la seule intention ou désir (dans ce cas le désir d'avoir plus de compassion) pouvait entraîner une adaptation cérébrale.
Il y a un corps des connaissances scientifiques croissant qui indique une connexion étroite entre la pensée, le corps et l'esprit et qui valorise les pratiques médicales qui tiennent compte de ses trois aspects.

Les huit principes de base ci-dessous ne vous diront pas quel régime il faut suivre. Ils ne vous diront pas non plus s'il vous faut prendre des vitamines. Ils offrent plutôt des suggestions de pratiques en vue de faciliter votre expérience de l'état d'intégrité, et l'épanouissement de votre façon unique d'être relié à l'univers, à mesure que vous prenez soin de nourrir votre corps, vos pensées et votre esprit.

Principe 4: Cultiver l'auto-référence

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