lundi 25 mars 2013

Principe 6: Lâcher la rancune et pardonner

(Suite de Guide de santé holistique: 8 principes de base)


Pardon Maman -  Emile Munier, 1888
En quoi notre capacité à pardonner est-elle importante pour notre santé?

Un des meilleurs moyens de comprendre l'importance du pardon est de prendre conscience à quel point l'acte de pardonner (ou de demander pardon) mobilise notre énergie. S'engager dans un processus de pardon est une des voies les plus profondes de guérison des blessures anciennes. Ne pas pardonner revient à rester accroché à la rancune et aux ressentiments passés. Cela reflète également un désir, parfois inconscient, de se venger. En quelque sorte, il s'agit du maintien d'un état d'hostilité latente.

Autant il a été démontré qu'il est utile d'apprendre à exprimer sa colère, autant nourrir la rancune serait néfaste pour la santé. Des études vont jusqu'à indiquer les états physiologiques associés à ces émotions comme facteurs de risque de mort prématuré par incident cardiovasculaire (infarctus ou crise cardiaque).

Lorsque vous vous accrochez à la rancune et aux ressentiments, lorsque vous nourrissez couramment de l'hostilité envers quelqu'un et que vous êtes dans l'incapacité de lâcher ces états, c'est votre bien-être que vous écorchez et non pas celui de la personne en question.

Apprendre à se libérer de ses émotions toxiques est l'essence de l'apprentissage du pardon. Des techniques en psychologie peuvent nous aider à lâcher prise et à se libérer de ces états qui nous sont nocifs. Globalement, elles s’appuient sur le principe de développer une conscience plus claire et globale du contexte émotionnel douloureux avant de progressivement l'évacuer par le pardon. Des exercices guidés où l'on revisite le passé peuvent également être proposés dans le cadre bienveillant d'un accompagnement thérapeutique.

Un aspect clé et assez étonnant de tout ce que l'on sait aujourd'hui sur le pardon, c'est que nous n'avons pas nécessairement besoin du soutien, ou même de la participation de celui que l'on souhaite pardonner pour pouvoir avancer. Le pardon est un processus qui peut être très long, mais qui est avant tout un processus intime. C'est une démarche qui nous aide à tourner une page de nos histoires, qui nous en libère. Que l'autre personne sache que nous l'avons pardonnée, cela peut aider le processus, mais ce n'est pas indispensable.

Un autre point clé, c'est que lorsque le pardon intervient dans une relation, il ne s'agit pas de jouer à "faire comme si ne rien était". Ce n'est d'ailleurs pas parce qu'on pardonne que l'on renoue une relation. Je pense ici particulièrement aux victimes de violences dans le cadre de leurs relations proches ou familiales. Tout naturellement, il leur est souvent difficile, voir impossible, de s'imaginer à tourner la page et renouer des liens sains et équilibrés. Pardonner signifie que vous avez lâché le passé, que vous ne vous rongez plus avec des sentiments d'amertume et de rancune, cela ne signifie pas que vous voulez reprendre une relation avec la personne pardonnée.

Dernièrement, pardonner l'autre, c'est se pardonner soi-même. Dans le pardon on relâche l'identification avec laquelle notre ego s'est attaché au vécu d'un évènement. Se libérer de cet attachement est un geste profond de liberté de l'âme. Chaque situation qui nous appelle à réfléchir et à mûrir notre aptitude à pardonner (et à demander pardon) est un pas dans notre évolution vers un état de conscience plus épanoui ... ce n'est d'ailleurs pas un hasard si toutes les religions en parlent ;)

mardi 19 mars 2013

Principe 5: Être généreux d'esprit ... commencer par soi-même ;)

(suite de Guide de santé holistique: 8 principes de base)

Nature, or Abundance - Leon Frederic, 1897
Avec la pratique des principes précédents, nous cultivons petit à petit un état d'unité sereine entre la pensée, le corps et l'esprit. De cet état, découle une générosité sincère car il ne ressent aucun manque. Il est spontanément joyeux. En revanche, tant que vous ressentez des manques importants, vous n'allez pas éprouver la joie de donner et de recevoir dans toute sa dimension.

La générosité démarre au niveau de l'âme. Elle est source inépuisable des deux choses essentielles à la santé holistique : l'énergie et la conscience. Donner devient spontané et facile, lorsque vous savez intimement que vous n'allez jamais manquer de ces deux ressources.

Mais c'est quoi alors être généreux d'esprit? Qu'est-ce qu'on donne vraiment?

Le cadeau le plus précieux que vous pouvez offrir autour de vous est celui de votre présence sincère et consciente. Alors que le véritable self est accueillant et sensible, le faux self agit plutôt comme une sorte de cuirasse qui à la fois mets de la distance et agresse. Nous l'avons développé afin de rentrer dans les cases, de répondre aux attentes, d'avoir l'approbation des proches et de la société en général. C'est souvent ce visage "masqué" que la plupart d'entre nous montre au monde.

Alors que les conditionnements sociaux peuvent nous intimider d'offrir notre "présence sans masque", cette peur est de mauvais conseil. En osant exprimer le self profond cela nous fortifie et nous libère de l'immense poids de cette armure. Celle-ci, de toute façon n'est rien d'autre que le produit de la peur de ne pas être accepté et aimé (!) tel que nous sommes.

Avec le courage d'afficher votre présence authentique, c'est votre intégrité d'esprit que vous offrez. Dans la médecine holistique on déconseille de retenir sa vérité. Tout ce qui est faux bloque l'esprit et empêche la circulation et la fluidité de l'énergie et de la conscience essentielles au bien-être. C'est en exprimant notre vérité que l'on affirme notre intégrité et que l'on consolide notre épanouissement physique et psychique. Il ne s'agit pas ici de sortir des "vérités absolues" mais d'offrir autour de vous toute la dimension de votre être sincère et unique.

Dans les familles ou quelqu'un souffre d'un problème d'addiction et que l'on couvre celui-ci de silence, cela donne à tous ses membres un sens d'impuissance qui ne fait qu'ancrer le problème plus profondément. Dire la vérité ouvre des portes de sortie et nous sort de l'état de résignation passive. Cela démontre que nous voulons aider, que nous sommes prêts à apporter notre soutien et nos forces à la résolution d'une difficulté.

Le self véritable (dans l'approche holistique on parle aussi d'âme) est harmonie, contrairement à l'ego qui est conflit et dualité. L'âme de chacun a une influence bienveillante sur les situations. Si nous demeurons conscients et focalisés sur nos intentions, sa présence a le pouvoir de transformer et de dénouer de nombreuses adversités.

La paix ramenant l'abondance - Elisabeth Vigée Le Brun, 1783
Partout aujourd'hui on entend parler de crise financière. Mais il n'y a pas de crise, pas de stock limité quand il s'agit des richesses de l'esprit:
  • la compassion
  • l'intelligence
  • la compréhension
  • l'humour
  • la créativité
  • l'attention
  • l'affection
  • l'amour
  • ...

Gardons également en tête que c'est principalement de la peur du manque d'affection dont les pics de nos carapaces se nourrissent ... et qu'il en va de même pour les carapaces piquantes de ceux qui nous entourent ;).

Alors, pour garder les choses simples, commençons par le commencement. Apprenons à nous donner à nous mêmes l'affection et l'attention dont nous avons si peur de manquer. Arrêtons d'être nos pires ennemis et commençons dés maintenant à

  1. arroser nos dialogues internes de pensées bienveillantes 
  2. introduire dans notre quotidien des moments "bulle". Des moments réservés à porter l'attention sur nous mêmes, à être à l'écoute de nos projets, nos envies, nos états d'âme, notre bien-être, à l'image de ce que ferait pour nous le parent "parfait" que personne n'a eu ;) Et oui, dans la route vers l'épanouissement personnel, impossible de sauter la case "apprendre à s'aimer". La méditation, une thérapie, des massages, des lectures, la musique, le rire, un bon repas ... ces petits plaisirs sont autant d'occasions de prendre soin de nous et de notre santé. 
A chacun de trouver la parade qui marchera pour lui. Le but étant de pratiquer, de se mettre en route, de prendre pleine responsabilité de son rôle de protagoniste dans la prise en main de sa santé. Et c'est ainsi que progressivement, la petite voix qui raconte du charabia va se taire, ou du moins baisser de volume. Vous savez, celle qui dit: "Je suis nul(le)", "Je ne vaux rien!", "Je ne suis pas intéressant(e)", "Je ne mérite pas ", "Je suis incapable". Celle avec laquelle nous polluons notre pensée, mais également notre corps. L'effet néfaste du stress sur notre physiologie n'étant plus à prouver.


La générosité et l'abondance de nos richesses spirituelles ainsi que la joie de les partager, pour ainsi dire, coulera de source. Doucement, mais surement, elle émanera de l'épanouissement éprouvé en mettant en pratique les suggestions énoncées ci-dessus.





samedi 16 mars 2013

Principe 4: Cultiver l'auto-référence



Qu'est-ce donc cette histoire d'auto-référence? Comme le nom l'indique il s'agit de se référer à soi (par opposition à se référer aux autres).
Lorsque votre point de référence se détache de l'ego conditionné vers votre conscience vous rentrez progressivement dans l'état dénommé d'auto-référence.
  • Vous ne vous sentez ni supérieur ni inférieur aux autres. 
  • Vos mécanismes de défense se relâchent, vous êtes ainsi plus en contact avec vos sentiments
  • Vos besoins de pouvoir, d'argent ou de contrôle s'apaisent
  • Vous n'êtes plus facilement offensé
  • Vous êtes détaché des résultats de vos actions ( hihi... je vous vois venir ... il ne s'agit pas non plus de faire n'importe quoi, mais bien d'agir en justesse avec votre conscience. En gros ce qui compte c'est l'intention, pas la peine de se monter le chou à envisager les multiples scénarios qui vont suivre ... ou pas)
Dans cet état de conscience il y a un sentiment de liberté immédiat, car ce qui nous emprisonne ce sont justement les contingents extérieurs: tout ce que nous ne sommes pas. Lorsqu'on lâche les obsessions de pouvoir et de contrôle, que l'on se détache des conséquences des actions qui nous semblent justes, nous jouissons d'une liberté infinie idéale à déployer de façon spontanée des choix épanouissants.
Ce phénomène est l'équivalent de celui de s'aligner avec son Dharma dans les philosophies et religions indiennes. Dharma: "ce qui doit être", "l'action juste". Vous n'êtes ni en train d'anticiper des conséquences, ni préoccupé par des souvenirs. Vous êtes littéralement aligné avec l'impulsion de l'univers.

Un dialogue interne conscient est un outil précieux pour développer cet état d'auto-référence. A chaque fois que vous vous regardez dans un miroir, même si cela ne dure que quelques secondes, prenez le temps de vous regarder dans les yeux et de répéter les trois principes suivants de l'auto-référence.

  • Je suis totalement indépendant de l'opinion que les autres se font de moi
  • Je ne suis inférieur à personne et personne n'est inférieur à moi
  • Je suis confiant et inébranlable face à tout défi

Regardez vous dans les yeux et voyez ses attitudes se refléter en retour. Fixez seulement les yeux et non pas l'expression faciale. Cherchez cette étincelle dans le regard qui reflète le feu de votre âme cachée tout au fond. Cet exercice peut vous paraître ridicule ou pathétique ... et bien vous ne perdez pas grand chose à essayer. Si cela peut vous faire rigoler un peu c'est déjà ça :D. Et pour ceux qui persistent, je suis persuadée que pratiquer ce "jeu" peut amener des profonds changements bénéfiques dans nos vies, même, (et j'ose dire: surtout!), chez ceux qui n'y croient pas du tout.

P.S. les enfants A...DO...RENT!



lundi 11 mars 2013

Guide de santé holistique: 8 principes de base


De nos jours, le mot holistique, est mélangé à toutes les sauces. De l'alimentation bio aux thérapies par les massages, aux suppléments de phytothérapie en passant, bien sûr par les médecines Orientales, on le retrouve partout. Ceci est révélateur d'une prise de conscience grandissante sur l'importance d'une approche globale de la santé. Je m'en réjouis, mais beaucoup de personnes se demandent ce qu'est vraiment cette histoire de santé holistique. Avec ce texte, je synthétise pour l'essentiel l'approche holistique, inspirée de l'Ayurveda, que D. Choprah enseigne à Harvard et Boston.

J'utilise ici le mot holistique dans sons sens original: "qui relève de l'holisme, qui considère le phénomène comme un tout intégré."

Ce "tout" est l'union de la pensée, du corps et de l'esprit. Cela signifie que nous sommes une totalité et non pas juste la somme d’innombrables éléments mouvants. Dans une approche holistique de la santé nous ne sommes pas divisés et lorsqu'on effectue un choix conscient, les bénéfices de celui-ci ont un impact sur chacun des aspects de notre santé. 

Notre bien-être est à la fois nourri par la qualité de alimentation, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et l'exercice physique, mais aussi par l'énergie et l'information que nous prenons à travers nos pensées et nos organes sensoriels (écouter de la musique, lire un livre, admirer un tableau, ...). Nous avons à la fois besoin de nourritures du corps et de nourritures de l'âme et ces deux sortes d'apports sont en permanente interaction afin de se compenser et se compléter.

Notre corps n'est pas une structure figée, il est en constant mouvement, à l'image d'un fleuve. Notre corps change et échange en permanence ses atomes et molécules avec le reste de l'univers. En ce moment précis des centaines de milliers d'échanges moléculaires sont en train d'avoir lieu à un niveau cellulaire et sont en train de changer nos corps plus vite que vous n'arrivez à changer votre tenue. Ces changements ne sont pas aléatoires. Ils desservent deux buts, celui d'animer la vie et celui de faire le tri dans ce qui est à préserver ou à rejeter. Pensez aux exploits de notre système respiratoire qu'à chaque inspiration oxygène nos organes et à chaque expiration nous débarrasse du dioxyde de carbone. Tout cela sans même qu'on ait à y réfléchir, juste à faire confiance et laisser faire.

Pourtant changer est également un choix. Notre corps contient un nombre infini de possibilités, mais il se tourne vers nous pour lui donner des orientations. Lorsque nous posons une intention, notre corps trouve à lui seul une voie afin de s'y adapter, même lorsqu'il s'agit d'expériences que la majorité des personnes décriraient comme "spirituelles".
Par exemple, des chercheurs ont découvert cette dernière vingtaine d'années la plasticité neuronale, c'est à dire, que contrairement à ce qui était initialement prit pour hypothèse, notre cerveau n'est pas "fixé" à la naissance. Ils ont trouvé qu'un changement de simples activités quotidiennes pouvait rapidement engendrer de nouveaux circuits neuronaux. Encore plus étonnant, des études prouvent maintenant que de simples activités mentales peuvent à elles seules altérer le cerveau. Un groupe de chercheurs en neurosciences a mené une étude auprès de moines tibétains et avec la coopération du Dalai Lama. Dans un laboratoire les moines ont été branché à des appareils d'IRM fonctionnelle (un scan du cerveau qui suit les changements en temps réel. Lorsque les moines méditaient sur la compassion les appareils d'imagerie cérébrale montraient que leurs cerveaux généraient les ondes gamma les plus intenses jamais observées en laboratoire. Les ondes gamma sont associées à la préservation des fonctions cérébrales et aux processus cognitifs supérieurs. 
Les moines avaient l'activité la plus intense dans le lobe pré-frontal gauche, une aire associée avec la joie et les états émotionnels positifs. Cette étude a eu une portée remarquable car cela a été la première fois que l'on a pu démontrer de façon concluante le fait que l'activité mentale a elle seule pouvait altérer le cerveau. Nous avons maintenant la preuve que la seule intention ou désir (dans ce cas le désir d'avoir plus de compassion) pouvait entraîner une adaptation cérébrale.
Il y a un corps des connaissances scientifiques croissant qui indique une connexion étroite entre la pensée, le corps et l'esprit et qui valorise les pratiques médicales qui tiennent compte de ses trois aspects.

Les huit principes de base ci-dessous ne vous diront pas quel régime il faut suivre. Ils ne vous diront pas non plus s'il vous faut prendre des vitamines. Ils offrent plutôt des suggestions de pratiques en vue de faciliter votre expérience de l'état d'intégrité, et l'épanouissement de votre façon unique d'être relié à l'univers, à mesure que vous prenez soin de nourrir votre corps, vos pensées et votre esprit.

Principe 4: Cultiver l'auto-référence

lundi 4 mars 2013

9 conférences TED sur le bonheur




Nos amis de chez TED nous proposent ici une playlist "Happy" avec 9 conférences faites par des curieux du bonheur: scientifiques, économistes, journalistes, écrivains, mais aussi Matthieu Ricard, biochimiste français devenu moine bouddhiste. Ci-dessous les versions sous-titrées en français.





1. Dan Gilbert, chercheur en Psychologie Positive à Harvard nous surprend avec une conférence captivante aux conclusions étonnantes. En gros elle pourrait s'intituler "Tout ce dont vous pensez avoir besoin pour atteindre "le bonheur" et en quoi vous avez tout faux". Le côté positif de ses révélations, c'est que finalement cela serait bien plus facile qu'on n'aurait tendance à se l'imaginer.



2. Je vous laisse découvrir quel est le lien que Malcolm Gladwell, journaliste et écrivain, fait entre les sauces spaghetti et le débat sur le bonheur.



3. Mihaly Csikszentmihalyi, LE psychologue au nom imprononçable, auteur de la fameuse théorie du "Flow", qu'il nous présente ici en version condensée.
C'est rigolo de l'entendre raconter comment il a trouvé sa passion par l'étude de la psychologie un jour où, par un concours de circonstances improbables (oserais je parler de "synchronicité"), il s'est retrouvé dans une conférence sur les soucoupes volantes animée par Carl Gustav Jung.




4. Michael Norton, de L'Université de Cambridge, partage des récentes recherches sur comment l'argent peut effectivement acheter le bonheur ... à condition qu'on ne le dépense pas pour soi-même.




5. Barry Schwartz nous explique avec beaucoup d'humour et de pertinence pourquoi c'était "bien mieux quand tout était bien pire". J'adore! Surtout ses caleçons :D. Je vous suggère d'aller également jeter un oeil sur ses autres vidéos. Dommage que la traductrice bénévole ait ici raté le titre. Il s'agit, bien sur, du "paradoxe du choix".


6. Graham Hill, designer connu et reconnu a aussi son mot à dire: cinq minutes ... simple et efficace. Le message est passé, en ce qui me concerne.



7. Le chercheur en biochimie devenu moine. Matthieu Ricard, porte-parole en Occident de la pensée Bouddhiste, nous expose ici ses hypothèses sur la recherche du bonheur avec la joie, légèreté et pertinence qui le caractérisent. Il finit également cette conférence par la présentation des plus récentes recherches en neurosciences sur les bénéfices de la méditation.



8. Par ici, ça parle vacances et coloscopie. Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel et précurseur de l'économie comportementale, nous présente des nouvelles perspectives sur l'épanouissement humain avec d'importantes répercussions sur les sciences économiques, les politiques publiques, mais également sur notre propre conscience.



9. Ron Gutman passe en revue une pile d'études sur le sourire :) ... conférence qui vous donne la banane en sept minutes seulement. Souriez! C'est contagieux et bon pour la santé, scientifiquement prouvé!